Naviguer, avec le courant, en restant dans le chenal balisé de bouées numérotées, repérer et suivre sa position sur la carte.
L’eau met généralement moins de temps à remonter dans l’estuaire, 3 à 7 heures selon les endroits, qu’à en sortir 5 à 10 heures.
Depuis Le Verdon pour remonter vers Bordeaux quitter le port en début de marée montante (juste après la marée basse), suivre l’onde de marée pour arriver à Bordeaux à marée haute (si vitesse trop lente, faire une escale à Pauillac).
A l'inverse, depuis pour descendre de Bordeaux, vers Le Verdon, quitter la ville juste après la pleine mer suivre l’onde de marée pour arriver à Pauillac à marée basse, continuer de même pour rejoindre le Verdon.
Si possible, ajuster sa vitesse pour arriver en fin de marée descendante. Eviter d'arriver à mi-marée, fort courant.
Chenal d’accès
Le chenal d’accès à Bordeaux et aux différents pots de la Gironde est régulièrement controllé par le port autonome de Bordeaux. Du fait de l'évolution continuelle du chenal, les profondeurs portées sur les cartes peuvent ne pas être atteintes. Pour de plus amples informations contacter le Service du Trafic Maritime (S.T.M.) au Port Autonome de Bordeaux.
Téléphone année 2010 : 05 56 90 59 34)
Entrer dans l'estuaire : L'atterrissage, les passes
La navigation de plaisance dans l’estuaire de la gironde >>>
Association des plaisanciers de Royan
L'atterrissage
La Bouée d'atterrissage BXA se trouvant ,pour un voilier, loin au large (5milles environ), il est possible d'atterrir directement au début du chenal, bouées ½.
En cas de doute, contacter par radio le sémaphore de La Coubre ou de Grave sur le canal 16.
La Grande passe de l'Ouest
En arrivant du nord, il n'existe que peu d'amer pour se repérer (phare de La Coubre).
Se présenter en fin de descendant pour profiter au maximum du courant de flot.
Respecter les alignements et le balisage et du chenal, surtout par mauvais temps.
Les bancs du Matelier, de La Mauvaise et de la Coubre, lèvent d'impressionnantes déferlantes par mauvais temps.
La passe du Sud ou de Grave
Respecter les alignements et le balisage et du chenal, surtout par mauvais temps.
Là aussi peu d'amer pour se repérer.
Sur les Battures de Cordouan, les bancs du Chevrier, des Oliviers, du Gros Terrier, Le Platin de Grave, le mauvais temps lève une mer souvent agitée, voir même dangereuse lorsque le jusant s'oppose au vent et à la houle de sud-ouest.
Bancs de sable
Ils s'allongent dans les veines de courant, les repérer sur la carte.
Il ne sont pas signalés in-situe de façon spécifique, certains émergent à marée basse, sur d'autre, l'eau frissonne.
Le chenal / les bateaux
Dans le chenal, les cargos y sont prioritaire.
Lorsque notre route est dans le sens du courant, la navigation dans le sens du chenal est intéressante, il nous aide à progresser.
Les navires de commerce
Ils sont des obstacles :
- leur taille les rend peu manoeuvrant
- la formation de vagues d'étrave et d'arrière est dangereuse
- le ressac qu'il peuvent créer dans les esteys peut-être important lorsque le chenal est étroit
Les dragues
Il existe deux dragues : la « Pierre Malet » et la « Maqueline »
Elles peuvent quitter brusquement le chenal pour vidanger les soutes sur les hauts-fonds.
Les bacs
Deux bacs l'un entre Royan et Port-Bloc, l'autre entre Blaye et Lamarque.
Leurs routes sont parfois surprenantes.
Les pécheurs
De très longs filets de pêche, notamment ceux utilisés au printemps pour l’alose et la lamproie, dérivent, soutenus par de petits flotteurs en barrant la passe, une de leur extrémité est fixée à l’arrière de l’embarcation, en général située prés de la rive, l’autre, au ras de l’eau, est signalée le jour par une bouée de couleur, la nuit par un lampion.
Digues
Digue de Beychevelle qui relie l'île de Patiras à l'île de Bouchaud/Nouvelle, plus haut, l'île Verte est prolongée à l'aval par une digue.
Sur la Garonne, l'île Verte /Nouvelle/Cazeau est reliée à la terre par une digue (Macau), signalée par une bouée cardinale Est.
Les passes traversières
Les îles créent un barrage naturel dans le cours de l'estuaire, depuis le Bec d'Ambes jusqu'à Pauillac .
De Blaye il est possible de gagner la cote Médocaine par deux passes l'une entre l'île de Fort-Paté et l'île Verte (attention au banc et à la digue), l'autre entre Fort-Paté et l'île Verte
Berges
Les berges sont généralement marécageuses et peu accostables en dehors des haltes aménagées
Mouillage ou amarrage sauvage
L’amarrage sauvage est déconseillé à cause des effets de la marée, en effet, le mouillage est délicat à cause de la mauvaise tenue des fonds de vase et des courants alternatifs qui peuvent être forts, surtout par fort coefficient.
Usage des ports et pontons
La Gironde est une zone de navigation particulière, ou il convient de respecter certains principes de bon sens
Amarrage sur ponton
Pour pouvoir s’amarrer sans trop de difficulté à des pontons où il y a du courant, il est préférable de s’amarrer à contre-courant. Garder suffisamment de vitesse pour rester manœuvrant tant que le bateau n’est pas amarré.
Le courant et le clapot, s'interdisent de s'amarrer à plus de deux bateaux à couple.
Certaines renverses de courant peuvent parfois être brusques et rapides. Il est donc important de doubler toutes les amarres en amarrant l’extérieur du bateau et de les attacher longues et tendues (pointes avant et arrière, gardes montantes et descendantes).
Il ne faut surtout pas mettre d’amarres traversières courtes.
Sur les pontons où vous risquez de rencontrer le mascaret (seulement à partir de Blaye, coeff de 100) même s’il est de très faible importance, il vaut mieux amarrer son bateau de sorte que la vague du mascaret le prenne sur l’avant (tourner son bateau à l’étale si nécessaire pour qu’il soit amarré l’avant vers l’aval et l’arrière vers l’amont)
Port dans un estey
Préparer son entrée
connaître et apprécier sur le site, la force du courant, vérifier que l’on étale en lui faisant face,
adapter la voilure à la manœuvre,
préparer le mouillage, la godille à poste ou le moteur débrayé pour éviter d’être emporté loin du port.
Entrée et sortie de ports
réaliser l’entrée ou la sortie d’un port, de préférence avec une fin de flot, plus ou moins tôt selon le coefficient et le vent, et jusqu’à pleine mer; les déplantages sont facilités par l’eau qui monte,
le vent est aussi une aide précieuse, préférer la navigation sur la rive au vent, il est plus facile dans ces conditions de s’en éloigner,
à noter qu’il y a toujours plus de profondeur à l’extérieur des courbes,
profiter des étales pour accostage à la godille ou au moteur,
attention au déventement, par vents instables ou à proximité d’obstacles.
Echouage
sonder les fonds sous le bateau afin de déterminer: la nature, l’homogénéité, la planéité, les obstacles éventuels,
- retirer le safran, remonter le capteur de loch et aussi la dérive,
équilibrer le bateau pour un échouage horizontal
installer un garant de mât.
Ci après vous trouverez les ports, haltes et pontons où il est possible de s'amarrer sans difficulté
De Port Médoc :
Les heures
La pleine mer n’est pas à la même heure partout, c’est une onde qui progresse plus ou moins vite en fonction de la largeur est de la profondeur de l’estuaire.
Se renseigner auprès des autorités ou consulter les annuaires de marées pour connaître les coefficients de marée ainsi que les heures de marée des jours qui nous intéressent.
L'étal de flot est court, 5 à 10 minutes, celle de jusant est plus longue
La renverse à d'abord lieu sur les rives puis dans le chenal.
A partir du port de référence : Bordeaux et du correctif ci-après, corrections pour Libourne.
Utilisation du tableau :
1. En fonction du coefficient de marée et selon la marée concernée, utiliser la colonne qui convient .
2. Soustraire la correction ainsi obtenue à l’heure de pleine mer ou de basse mer de Bordeaux.
Il faut noter que les heures obtenues de cette manière ne sont que des approximations (+/- une demi-heure), les temps de correction étant des moyennes.
La marée est influencée par la pression atmosphérique, le vent, la hauteur d’eau du fleuve.
Attention
Un vent moyen de 2 à 3 beaufort peu lever un clapot désagréable en cas de vent contre courant.
Les hauteurs
Pour la partie maritime du fleuve jusqu'à Libourne consulter les cartes.
Les sondes sont notées sur la carte.
Les hauteurs de marées, rapportées au zéro de l'étiage, figurent aussi sur la carte, dans un tableau.
Ces informations sont fournies à titre d’exemple. Il est impératif de consulter les annuaires officiels
Les Marinas
La Palmyre
Royan
Meshers
Mortagne sur Gironde
Port Médoc
Pauillac
Les pontons
Blaye
Les port d'esteys
Beychevelle
Cadourne
Callonges
De By
La Chapelle
Lamena
Meshers
Maubert
Macau
Neyran
Richard
Saint Vivien
Talais
Vitrezay
Les mouillages
Plage des Nonnes
Plage des Vergnes
Plage de l’Arnèche
Plage de Suzac
Conches de Saint Georges
Grande Conche
Conche de Pontaillac
Baie de Nauzan
Conche de Saint Palais
Plage de la Grande Côte
Plage de la Palmyre
Plateau de Cordouan
Bras de Macau - Ile Margaux